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Négocier avec un vendeur réticent

Comment réagir si vous êtes motivés à négocier mais qu’à votre première tentative, le vendeur vous adresse une fin de non-recevoir.
Après un premier refus, reformulez votre demande mais cette fois, accompagnée d’un argument choc : invoquez la concurrence, brandissez une offre vue sur internet… Ainsi, si vous avez pu vous préparer, vous marquerez sûrement un premier point.

Afin de lui donner envie de changer son discours, proposez une première concession : une quantité supplémentaire, un accessoire, un paiement comptant…Rappelez-vous que la définition même de la négociation c’est d’échanger, c’est-à-dire d’effectuer des efforts réciproques pour parvenir à un accord.

Résistez, pour ne pas lui dire oui rapidement. D’ailleurs un bon acheteur commence toujours par dire non, de plus, il est rare qu’un vendeur fasse sa meilleure offre au démarrage. Vos arguments seront vos meilleures parades pour résister : rappelez-lui votre fidélité, citez à nouveau la concurrence…

Le comportement conseillé est de rester sympathique. Rappelez-vous que les commerçants préfèrent favoriser les clients agréables. Mais tout en restant sympathique, il faut paraître sûr de vous au moment de négocier : regardez votre interlocuteur dans les yeux, adoptez une voix et un discours qui ne dévoile aucune hésitation.

En dernier recours, vous pouvez évoquer habilement la sanction de ne pas acheter ou d’acheter ailleurs. D’ailleurs, pour bien négocier il est préférable d’avoir une solution de repli. L’article visé n’est sûrement pas une pièce unique et face à un vendeur trop fermé le meilleur conseil serait peut-être de changer de magasin.

 

11 témoignages sur “Négocier avec un vendeur réticent”

  1. VideoPortal dit :

    En effectuant une recherche sur un fournisseur eventuel, vous pouvez apprendre la valeur que votre entreprise represente pour lui. Votre pouvoir de negociation augmente de facon directement proportionnelle au besoin qu’a votre fournisseur eventuel de faire affaire avec votre entreprise.

  2. FromBelgium dit :

    Bonjour. Je l’ai acheté un appartement dans un immeuble de rapport et maintenant je suis également intéressé à acheter au rez de chaussée, avec le même vendeur, hier, je le rencontre et lui demande s’il me fait un bon prix si nous ne passons pas par l’agence (je suis en Belgique, où le vendeur paie l’agence), mais avec étonnement, il m’a fait un prix de 10.000 € plus élevé que celui indiqué sur le site. comment négocier avec une telle personne? (Je suis en bonne relation avec lui)

    1. taladmin dit :

      Bonjour, Désolé pour cette réponse tardive mais le système d’alerte n’a pas fonctionné.
      Pour vous guider dans votre réfléxion, je vous conseille de vous poser 3 questions:
      1) Est ce que le prix final de l’appartement est au prix du marché (une fois les 10 000€ rajoutés). Vous pouvez vous baser sur des biens comparables. Si le vendeur estime avoir mal vendu le premier appartement, il aurait raison d’augmenter le prix.
      2) Quels sont les arguments invoqués par le vendeur pour cette soudaine et non-justifiée augmentation ?
      3) Si vous comparez les prix au mètre carré du rdc et du 1er quel est l’écart. Sahant qu’un rdc (sans jardin) est à peu près 5% moins cher qu’un premier étage (luminosoté, sécurité…)
      Cordialement

  3. Emilien J dit :

    Je travaille dans l’immobilier et peux vous dire que la négociation est un véritable jeu d’équilibriste, de chaque côté du miroir. L’atout principal est de ne jamais parler en premier. A trop parler, l’interlocuteur s’ennuie très vite dans l’échange et n’aura pas le temps ou le courage de dire tout ce qu’il sait sur son besoin ou l’environnement dans lequel il négocie. L’objectif étant de relancer l’interlocuteur, parfois même par de petites piques (voir de jouer à un vrai poker menteur), afin dans savoir toujours plus sur lui que lui ne sait sur vous. En toute fin d’échange, parlez un peu de vous, de vos projets pour qu’il exprime de l’empathie vis à vis de vous (pour qu’il se dise: ce gars là a quand même une vie, une culture, une famille, etc…afin de vous rendre plus humain et plus attachant). Les dernières phrases échangées, la manière de se comporter lorsque l’on se dit au revoir pour réfléchir, cela aussi marque les gens.

    1. taladmin dit :

      Merci beaucoup Emilien pour cet éclairage, issu de la lanterne d’un professionnel.
      Comme j’aime dire en caricaturant : « Le premier qui parle a perdu ».
      Attention toute fois à bien faire la différence entre la phase de vente (recherche des besoins, motivations..argumentation) et la phase de négociation.
      Comme j’aime bien dire pour certains métier : La négociation commence quand la vente est faite. Le client est intéressé pour travailler avec vous mais il n’est pas d’accord avec vos conditions….

  4. Ilari dit :

    J’ai remarqué un truc à propos des vendeurs : plus ils sont bons et dynamiques plus j’ai du mal à négocier avec eux et plus ils sont mous et effacés plus j’ose insister.

  5. Ali B dit :

    Essayez un truc avec les vendeurs antipath, vous dire que la seule raison qui vous pousserait à acheter chez lui c’est de lui faire baisser son price. Il faut vraiment prendre la négo comme un jeu.

  6. Négociator dit :

    Il y a un autre truc qui joue et dont vous ne parlé pas sur ce blog, c’est le métier que tu fais. Moi je travaille dans la bureautique et je vends des photocopieurs et solutions d’impression. Toute la journée mes clients négocient mes prix alors forcemment ça aide pour faire pareil.

  7. Severine Sillon dit :

    Dans ma ville, je suis une fidèle cliente d’un magasin de fringues. Franchement chaque année depuis 4 ans j’achète 3-4 hauts, un pantalon ou une robe et parfois même une paire de chaussures ou une veste. Vu qu’il est assez cher, vous pouvez faire le calcul, il y en a pour 200-300€ par an. Je n’ai jamais eu le moindre geste alors le mois dernier, j’ai tenté, j’ai acheté 3 articles et j’ai demandé au patron (qui me connaît) un remise dans la cas où je prends la totalité, il m’a fait un baratin commercial (on a déjà des très bons prix bla bla bla..) et j’ai eu NIET. franchement j’ai même pas eu envie de me battre et j’ai changé de magasin. Quand j’y pense, quel …. au lieu de perdre 10 ou 15 euros il a perdu une fidèle cliente.

  8. JP dit :

    Bonjour, j’étais récemment en normandie et tentais d’obtenir une remise avec un négociant de calvados. il ne voulait pas accepter de réduction de prix, sous prétexte de vieux calvados et je cite « la qualité çà se paie monsieur ». Je n’ai pas réussi à obtenir un cent de réduction. comment faire face à ce genre d’arguments qui ferment la porte à toute négociation ?

    1. taladmin dit :

      Merci pour votre message.
      J’aurais aimé vous poser deux questions (et vous demander d’y réfléchir) :
      -Etiez-vous dans une situation favorable à la négociation ? De mon point de vue, l’achat d’une, deux ou même trois bouteilles d’un calvados de luxe n’ouvre malheureusement pas suffisamment la porte à la négociation. Vous demandez au vendeur de faire un effort mais quel est le votre ?
      -Aviez-vous une solution de repli ? Car si ce n’est pas le cas et que ce Calvados est « un produit unique » alors effectivement, vous n’étiez pas dans de bonnes conditions pour négocier. Sinon je vous aurai conseillé de tenter votre chance chez le concurrent. Si vous subissez un deuxième échec, vous pourrez conclure que le Calvados de luxe ne se négocie pas… Au moins vous aurez essayé alors pas de regrets.

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